Jean-Christophe Renault

Jean-Christophe Renault

Jean-Christophe Renault est un pianiste et compositeur hors-piste. Il a fréquenté le jazz (un premier disque en 1981 avec les saxophonistes Jacques Pelzer et Steve Houben), la composition (études au Conservatoire de Liège avec Frederic Rewsky), l’improvisation (cours à Paris avec Alan Silva à l’IACP), les poètes Anglo-Saxons (nombreuses oeuvres sur des textes de W.B. Yeats et Emily Dickinson), la solitude (6 albums de Piano Solo) et les musiques du monde: Lena Willemark (Voix-Suède), Ivan Stefanov (Gadulka-Bulgarie), Didier Laloy (Accordéon-Belgique) Satiena Soulama (Balafon-Burkina-Faso) Johanna-Adèle Jüssi (Violon-Estonie)…

 

Ce que l’on a dit de lui :« Jean-Christophe Renault est un pianiste sublime, un compositeur hors norme, passeur de lumières et de grâce. Ni jazzman, ni musicien façon world music, il rapporte de ses voyages aux quatre coins de la planète des sons et des émotions. Entre Keith Jarrett, Eric Satie, quelques fantaisies primitives et des airs venus de l’Est, des musiques suspendues, d’une clarté magnifique, qui vous transportent et vous exhortent… »Hugues Dorzée-Le Soir

 

« Il est des musiques qui reposent, d’autres qui imposent ou même qui opposent. Celle de Jean-Christophe Renault propose… Un homme discret nous parle soudain le langage qui est le sien et mérite plus d’une écoute. Un piano qui va sano… »Etienne Bours-Imagine »

 

…quand il fait l’éloge des graves, Jean-Christophe a le verbe aigu, quand il chante Yeats, il célèbre Satie, quand il appuie l’accord avide, il nargue l’apesanteur…Faut dire qu’il est ailleurs. Il est dans le métal et la fougère, dans les courbes gitanes et les cigares Gadjo…La musique de Jean-Christophe est un oxymore, une caresse sur les illusions perdues, un sentiment qu’on cueille après maints détours, une onde qui rebondit et rebondit encore dans les étangs, les marres et puis les océans, là où rien n’est figé, où les poissons narguent le pêcheur. Jean-Christophe Renault c’est une berline des chants, c’est l’ours qui se cache poliment derrière son rocher d’abeille et qui dit, à qui veut l’entendre, « merde aux perruquiers »…car chez cet enfant de gabelle, la joie est une mélancolie et la noirceur une cantate, une encre qui sonne, comme un poème d’Emily Dickinson. » Erno